L’essor de la numérisation entraîne une augmentation de la cybercriminalité. Mais y sommes-nous bien préparés ?
Il y a quelques semaines, notre collègue Stijn Verheyden s’est exprimé au Shopt-IT 2020, le salon organisé par V-ICT-OR, spécialisé pour tout ce qui concerne l’information et la technologie dans le secteur public local. Stijn était l'un des orateurs de cet événement numérique et a inspiré le public par ses réflexions sur la cybercriminalité, un sujet plus que jamais d'actualité à l'heure de l’essor de la numérisation ! Voici les cinq points que nous avons retenus de la présentation de Stijn :
La cybercriminalité est une grande entreprise !
L'année passée seulement, elle a rapporté 1,7 billion d’euros et ce chiffre ne fait qu’augmenter, tout comme le nombre de victimes. Depuis le début de la pandémie, on a observé une explosion de 300 %.
Nous sommes insuffisamment armés face à la cybercriminalité.
À l’heure actuelle, 77 % des entreprises ne disposent pas d'un plan de réaction aux cyberincidents et 82 % ne sont pas qualifiées en cybersécurité.
Phishing
Le phishing est aujourd'hui l'une des formes de cybercriminalité les plus courantes, et connaît un taux de croissance annuel de pas moins de 65 %. La majorité des entreprises (75 %) en ont été victimes l'année dernière et 90 % des cyberattaques sur les réseaux d'entreprise sont la conséquence du phishing.
E-mails indésirables
Parallèlement au phishing, on constate que de plus en plus de ransomwares, contenus dans des pièces jointes dangereuses, sont envoyés par le biais d’e-mails indésirables. L'ingénierie sociale, qui consiste à soutirer des informations (commerciales) lors de conversations ou de réunions inopinées, est également utilisée plus souvent.
La meilleure défense est la connaissance
Grâce à la sensibilisation au phishing et à d’autres pratiques, les entreprises et les personnes risquent moins de se faire piéger.
